Si Clovis Trouille m’était conté...
Ou le blasphème comme un des Beaux Arts
Pour mémoire Clovis Trouille est né dans la Somme le 24 octobre 1889. Il aurait 124 ans tout rond, s’il n’était mort en 1975 à Paris.
Il reçut tellement de 1er prix aux Beaux Arts d’Amiens au début du xxème siècle, que le ministre vint lui remettre le 1er prix des prix.
Il se définit comme un
« surréaliste anarchiste ».
Il est antimilitariste en connaissance de cause, 25 ans en 1914 et 50 en 1939. Anticolonialiste, il est l’un des quatre, à qui le groupe surréaliste, confie l’organisation de la seule contre-manifestation, à l’exposition coloniale de 1931.
« Je fais une peinture blasphématoire »
Son œuvre est intimement liée à ses idées. Curés et religieuses, militaires, capitalistes locaux et coloniaux, sont passés au crible de sa critique picturale. Il ajoute à cela un goût pour les jeux de mots idiots, sans pareil. Il est interdit d’exposition publique sa vie durant.
{{}}Á l’occasion d’une situation calendaire unique, qui n’advient que 124 ans après les naissances, des artistes de renom, se sont réunis pour un hommage appuyé. Peintures, sculptures, collages, gravures, photographies, dessins...
Vous pourrez voir des œuvres particulièrement licencieuses et malotrues de :
Bernard Agnias
Louis-Charles Fumery
Patricia Garcette-Rattinni
Saskia Hinrichs
Aurélien Jablonka
Yann Legrand
Fleur Legras
Myriam Mairey
Modeste Richard
Jeudi 14, vendredi 15 et samedi 16 novembre 2013 à partir de 18h00
En-cas et buvette sont prévus.
Les lois et réglementations en vigueur nous imposent de réserver nos manifestations à nos adhérents.
Il vous sera possible d’adhérer sur place pour 3 €
Les enfants doivent être tenus à l’écart et plutôt regarder des films X sur internet,
pendant l’absence de leurs parents.
Chez Rita
49 rue Daubenton 59100 Roubaix{{}}
Tel : 03 20 26 22 88